Dérives et soubressauts : une exposition de christian lhopital

Sur le mur au graphite noir comme sur la feuille en technique mixte et couleur, Christian Lhopital développe des scènes imaginaires foncièrement ambiguës, espiègles, rieuses et effrayantes tout à la fois. Parallèlement il produit aussi des objets‐sculptures ou installations
dans lesquelles prennent place des animaux en peluche recouverts de peinture blanche le plus souvent en piètre posture – jouant ici encore
de l’incertitude entre familiarité bienveillante de ces objets enfantins et cruauté.

Ainsi entre le poétique et le chaotique, tenant résolument le difficile et nécessaire équilibre, l’œil imaginant de Christian Lhopital nous conduit dans les méandres de ce que l’on pourrait nommer un envers du réel.

L’exposition s’articule autour d’un dessin mural à la poudre de graphite de grande dimension occupant l’ensemble des murs centraux de l’espace d’exposition.

Cinq ensembles de dessins sur papier sont présentés dans les extrémités des deux allées et à l’étage. Une installation nouvellement créée ainsi qu’une sculpture sont également exposées.

En marge et en complément de l’exposition, une captation vidéo effectuée lors de la création d’un dessin mural en octobre 2020 au Crac Le 19, montre l’artiste à l’œuvre entre improvisation et œil sur son carnet de croquis.

Enfin on rappellera qu’en 2001, Christian Lhopital avait déjà été invité à créer un dessin mural au Parc Saint Léger, dans le cadre d’une exposition collective. Il retrouve ainsi un espace déjà en partie expérimenté.