Ethan Assouline

Depuis plus d’un an maintenant, Ethan Assouline produit une revue de dessins, Disparaitre, qui est pour lui un outil de réflexion sur la ville moderne, son langage et ses signes. Il travaille actuellement à la production du troisième numéro de cette revue. Il la pense comme un cahier d’expérimentations, il essaye de pousser le dessin toujours plus loin dans les associations, compositions, collages pour créer des images qui accompagnent son expérience quotidienne du monde.

Le dessin tel qu’il l’aborde rend compte des pertes de repères et d’échelle, de tout qui se brouille, qui s’efface, de l’uniformisation. Des promenades dans des lieux vidés par le changement, où il ne fait apparaître plus que le contour des choses pour essayer de voir ce qui reste quand tout s’évapore.

Il aime penser le dessin comme un moyen de réflexion théorique et politique, qui l’accompagne au jour le jour et qu’il peut utiliser pour diffuser de la pensée, des idées, documenter l’époque, ce qui le fascine et ce qu’il rejette.