Tamaris Borrelly

Tamaris Borrelly vit et travaille à Paris où elle est née en 1987. Lors de ses études aux Beaux-Arts de Paris, elle se forme dans les ateliers de Giuseppe Penone puis d’Ann Veronica Janssens et de Djamel Tatah. Elle étudie le cinéma expérimental et d’animation à la School of Visual Art de New-York. Sa pratique artistique évolue de la sculpture, à l’installation et au dessin. Elle a travaillé et vécu en Inde à plusieurs reprises entre 2016 et 2019. Lors d’une résidence à Mumbai, elle commence à réaliser des dessins qui interrogent sa perception de la nature. À l’école française supérieure d’animation Supinfocom à Pune elle enseigne la peinture animée. En 2020, elle est contactée par la danseuse Clémentine Vanlerberghe pour créer une partition visuelle en found footages et en rotoscopie pour son prochain spectacle Gratia Lacrimarum, au CDCN de Roubaix. En 2021, elle participe à plusieurs projets éducatifs transdisciplinaires dans les collèges et les lycées des Hauts-de-France où elle est en résidence-mission avec la DRAC. En 2021 et 2022, son travail est présenté à Paris en solo à la Galerie du Haut-Pavé, au Pavillon à Pantin; et à Shangaï à plusieurs reprises: A Midsummer Night’s Dream chez Dumonteil; Sans Tambour, ni Trompettes par le Consulat Français de Chine au WestBund Museum de Shangaï; au Shanghaï Botanical Garden. Ses expositions personnelles Inner life shaping world et Vibrancy ont eu lieu, respectivement, au printemps 2023 et 2025, à Shangaï. En 2023, son travail intègre les collections du CNAP et des artothèques de L’ADRA sous la forme d’une gravure en couleur réalisée avec la complicité de l’atelier de taille-doucier René Tazé. Son travail est présenté lors d’expositions collectives militantes pour la préservation de la biodiversité et des écosystèmes: Origines, regard d’artistes sur les forêts primaires au Carreau du temple à Paris par Coal; Forêt, Vert Fragile sous le commissaire de Paul Ardenne à Marseille et co-produit par la Greenline Foundation et le Forest Art Project. En 2025, elle rejoint Le cercle de l’Art, qui conjuge tradition collaborative et innovation pédagogique pour accompagner l’émancipation artistique et économique des artistes femmes.